C'était jeudi 25 octobre, à 19h00, un peu plus tard que d’habitude car il y avait auparavant réunion du politburo. Vraisemblablement impromptue, car les conseillers non initiés faisaient aussi le pied de grue ...
6 délibérations à l'ordre du jour, purement techniques, qui n'appellent pas commentaire. Encore que ... j'y reviendrai.
Et une "questions diverses" : Conclusion de la réflexion et du positionnement du bureau communautaire pour un accord de principe sur le lycée de Sommières.
Rappelez-vous ... En début septembre 2017, Sommières clamait son orgueil d'avoir obtenu la construction du nouveau lycée gardois, au détriment de Vauvert, rival ultime après retrait, s'il m'en souvient bien, du Grau-du-Roi.
La candidature de Calvisson, qui présentait un argument de poids avec des terrains publics immédiatement disponibles au Bois de Minteau, avait été snobée lors d'une réunion de juin 2016. J'y reviendrai aussi ...
En septembre 2017, donc, la grenouille se voyait aussi grosse que le bœuf (Jean de la Fontaine). Mais à l'heure des comptes, la chétive pécore dut déchanter : elle n'a pas les moyens financiers de son ambition.
Qu'à cela ne tienne ! Reprenant ses habitudes de danseuse de la Belle Époque, la grenouille alla crier famine chez les "généreux mécènes" qui l’avaient déjà "dépannée" ; j'en réécrirai aussi ...
Et c'est ainsi qu'en mai 2018, le conseiller municipal de Sommières qui préside l'union des soviets dite "du Pays de Sommières", mécène premier et attitré de ladite danseuse, reçut une demande de participation.
On m'a dit que ce président fut alors fort irrité. Mais à entendre la proposition qu'il a énoncée ce jeudi 25 octobre, je ne peux que m'interroger sur la réalité de cette colère ...
Et cette proposition, la voici : l'union des soviets subventionnera la commune pour un montant de plus de deux millions d'euros.
Pour cette subvention, manifestement hors compétence communautaire, on s'organisera, si j'ai bien compris, pour torturer un peu (beaucoup ?) les textes légaux et réglementaires.
Et la subvention sera maintenue, même si les investissements réellement communautaires doivent en souffrir.
Les conseillers non initiés, qui n'avaient reçu au préalable aucune information, ont bien renaudé un peu. Mais lorsque le président a demandé un vote (ce qui me surprend pour une "non-délibération" sans information préalable des appelés à voter), aucun des conseillers n'a voté contre, pas même ceux de Calvisson (il y avait pas mal de Calvissonnais absents, une fois de plus ...).
→ Un billet somme toute succinct pour un sujet qui me semble significatif, que je prendrai soin de développer prochainement, au fur et à mesure.
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