N'en déplaise à mon très honorable commentateur récent, que je remercie pour sa contribution, j’estime que le président d'une "vraie" association est un très bon candidat aux élections, municipales en l’occurrence.
Tout comme le serait le trésorier ou le secrétaire d'une "vraie" association.
Je m'explique ...
Ces trois personnes sont en général, quoi qu'on en pense et dise, les "chevilles ouvrières" d'une "vraie" association. Et ces fonctions demandent, à mon avis, créativité, initiative, rigueur, courtoisie, et bien d'autres qualités encore, tant au bénéfice des adhérents qu'à l'égard des "étrangers" à l’association.
Et ces fonctions demandent du temps de présence, du dévouement et, dit populairement, du "boulot" ... Il suffit d'avoir fait partie d'une "vraie" association pour s'être rendu compte que les candidats à ces fonctions sont rarement nombreux à se bousculer pour occuper le poste.
Donc, pour moi, ce sont de bons "candidat édile", car volontaires pour travailler au bénéfice d'une collectivité. J'y mets toutefois une condition : que cette fonction associative ne soit pas le moyen d'être, ou de paraître (vous savez ... celle/celui à qui tout le monde s'adresse en disant cérémonieusement "Madame/Monsieur la/le Président·e"...), et ne soit pas son gagne-pain.
J'insiste, peut-être trop lourdement, sur le terme "vraie" association.
Mais, dans une autre construction, où la présidence est assurée, quasiment "de droit divin", par celle/celui qui a créé l'association et à qui cette association est personnellement "utile", je serai beaucoup plus réservé, peut-être même "hostile" à la candidature édilesque. A fortiori si cette présidence assure le "pain quotidien" de celle/celui qui l'exerce.
Car là, je partage l'idée qu'existent des risques de dérapage "délictuel", ainsi que le soulève mon très honorable commentateur.
Mais, à bien y réfléchir, ... ces risques ne sont pas plus grands que si un chef d'entreprise, qui exerce un métier ou une profession pouvant répondre aux besoins ou aux projets d'une commune (travaux, fournitures), présente sa candidature pour être élu dans la commune où il exerce ...
Il me semble ainsi que le "conflit d'intérêts" est inhérent à la vie d'un élu, dès lors qu'il exerce une activité personnelle, quelle qu'elle soit, en dehors de son mandat. Pour éviter les risques de dérapage, il existe des procédés, des procédures et des " bons usages".
Ce sera pour un prochain billet.
Car là, je partage l'idée qu'existent des risques de dérapage "délictuel", ainsi que le soulève mon très honorable commentateur.
Mais, à bien y réfléchir, ... ces risques ne sont pas plus grands que si un chef d'entreprise, qui exerce un métier ou une profession pouvant répondre aux besoins ou aux projets d'une commune (travaux, fournitures), présente sa candidature pour être élu dans la commune où il exerce ...
Il me semble ainsi que le "conflit d'intérêts" est inhérent à la vie d'un élu, dès lors qu'il exerce une activité personnelle, quelle qu'elle soit, en dehors de son mandat. Pour éviter les risques de dérapage, il existe des procédés, des procédures et des " bons usages".
Ce sera pour un prochain billet.
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