Au conseil municipal de lundi dernier 20 juillet, une délibération d'apparence anodine, comme il en est plusieurs au long d'une année :
"DEL2020_061 - Déclaration d’Intention d’Aliéner (D.I.A) – Propriété de Mme Nicole Encontre".
Un·e propriétaire a passé un compromis de vente pour un immeuble situé dans une zone où la commune a instauré le droit de préemption urbain (articles L 211-1 et suivants du code de l'urbanisme). Il·elle doit alors déposer en mairie (en général c'est fait par le notaire) une "déclaration d'intention d'aliéner" pour permettre à la commune d'exercer, éventuellement, son droit de préemption.
Si la commune a un projet d'intérêt général pour cet immeuble et si elle en a les moyens financiers, elle peut alors dire "j'achète !". Mais le plus souvent, la commune décide de ne pas préempter.
C'était donc en délibération ce dernier lundi, portant sur les immeubles délimités comme suit sur cette photo aérienne IGN :
Une D.I.A. qui me semble cette fois-ci un peu "spéciale", car portant sur la maison de maître et sur le clos (un grand clos, propice à une "belle" construction ...) subsistant de la tonnellerie de Calvisson, installée vers le milieu du 19è siècle quand la viticulture faisait la richesse du village.
Quand on se promène rue des Essais, on peut voir ceci :
et cela avenue de Nîmes :
... des tonneaux comme éléments architecturaux ; tout à fait significatif.
Alors que la municipalité a "dans ses cartons" un projet de Maison des Patrimoines et Traditions, je pense qu'il serait bien que la commune réussisse à conserver dans ses rues la trace visible et tangible des ces patrimoines et traditions.