Le challenger en son meeting

C'était donc samedi soir, au Foyer communal.

Durée : une petite heure, puis l'apéritif.

Les colistiers, assis face à la salle, se sont levés tour à tour pour une présentation rapide. Sympathique !

Puis le leader a fait une présentation appliquée du programme proposé aux électeurs, en reprenant, debout au pupitre, les points successifs. 

Pas d'image ce jour là (une panne ...) mais depuis, sur la page Facebook, une vidéo d'illustration (ici).

En premier, et développé le plus longtemps, puis l'objet quasi unique des questions de la salle en dernier, le projet-phare : la "base de loisirs".

En rassemblant tout ce que j'ai entendu et si j'ai bien compris ... voici ce qui m'a semblé essentiel ...

Le projet serait situé entre Bizac et Pascalet, s'étendrait sur 10 000 m², soit environ deux terrains de football (le plan d'eau seulement ou la surface totale du site ?) et pourrait être alimenté par une source existante. Pour comparaison, le Parc de Loisirs Dracénie Provence montré dans la vidéo s'étend sur 80 000 m² avec un plan d’eau de 20 000 m².
Pour autres comparaisons, l'étang de Vestric fait 40 000 m² et le plan d'eau le long de la voie verte (à droite en direction de Nages) fait 17 000 m².

On y accéderait par les chemins existants, depuis la RD1 Calvisson-Vergèze, ou depuis la RD40 Nîmes-Sommières par le chemin en face de la rue de la Cave, ou depuis Bizac. Pourrait même être envisagé un cheminement piéton creusé sous la RD1 pour les résidents des zones de loisirs.

La commune achèterait les terrains nécessaires (en zone agricole - deux agriculteurs seraient disposés à vendre) puis les donnerait en location à l'aménageur (là, j'avoue que le terme "nos investisseurs" alors utilisé m'interpelle de plus en plus fort ...) du plan d'eau, qui se chargerait de toutes les formalités administratives et techniques (elles seront très nombreuses ...).

L'accès au plan d'eau serait alors payant (partie commerciale de l'aménageur) mais l'accès aux équipements annexes (parcours de santé, aire de pique-nique) installés par la commune serait gratuit pour les Calvissonnais·es. 

Les questions finales de la salle, sur le danger d'accès par la RD1, sur l'emploi des jeunes calvissonnais·es dans la gestion quotidienne du site (qui semblerait devoir n'être opérationnel que pendant la saison estivale), et sur le véritable caractère (communal public ou privé financier ?) du projet, sont restées sans réponse véritable.

J'ai eu l'impression que la réponse sous-jacente était en fait : votez pour nous, élisez nous et vous verrez-saurez ...

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Voilà un billet grandement ouvert aux questions ... qui sont bienvenues. Les prochains billets seront pour les autres morceaux du programme.