Le jeudi 6 février dernier, au meeting-bilan de "Calvisson avec vous", pendant la troisième partie dédiée à l’expression de la salle, a fusé une apostrophe à l'encontre des listiers présidents d'association.
Une apostrophe contenant une expression qui ressemble à un gros mot : "conflit d'intérêts".
Une apostrophe contenant une expression qui ressemble à un gros mot : "conflit d'intérêts".
Une apostrophe consécutive, vraisemblablement, à une plus ou moins récente déception personnelle ... Et un sortant-candidat visiblement gêné, tout attaché à mettre en valeur la bonne volonté et le dévouement desdits listiers.
Une mise en valeur que je me permets de partager. Et l'occasion pour moi d'oser ce billet.
Tout d'abord une remarque : le conflit d'intérêts n'est pas un délit, ni civil ni pénal (voir ici). Par contre, il peut conduire à des délits, tels que le népotisme, le favoritisme ou la prise illégale d'intérêts ...
Puis un sentiment : pour cette liste, le risque me semble d'autant plus limité que les listiers sont bien connus et ont annoncé ouvertement leur "double casquette" de candidat et président d'association. Quasiment une "déclaration publique des liens d'intérêt" ...
Et l'occasion aussi de présenter mon "analyse sommaire" des associations.
Dans le plus grand nombre des cas, des personnes ayant en commun un passe-temps ou une passion se regroupent pour en partager l'exercice et ouvrent leur groupe à ceux qui ont les mêmes goûts et activités.
On est là, selon moi, dans la véritable association.
Et puis il y a, notamment dans les domaines de l'art (danse, musique, peinture, théatre) et de "l'expression personnelle", une autre construction.
Une personne titulaire d'un "diplôme" ou d'un "certificat" a l'ambition de le faire fructifier en "partageant" son art ou sa technique par l'enseignement. Mais plutôt que de le faire sous la forme de l'exercice libéral d'une profession, elle crée une association qu'elle préside et dont elle est l'enseignant·e salarié·e. Si elle rencontre le succès espéré, elle peut développer "sa petite entreprise" ...
Ces deux types d'association ont en commun de souhaiter/demander qu'elles soient accompagnées dans leurs fonctionnement et développement par des subventions, sous diverses formes. Une demande souvent plus insistante dans le second schéma ...
Dans un prochain billet, les modalités de subvention.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMoralisation de la vie politique...
RépondreSupprimerQue pensez-vous des candidats aux municipales membres d'associations sur leur commune ?
Aucune disposition légale n’interdit à un élu municipal (maire, adjoint, conseiller) d’être membre ou d’avoir des responsabilités (Président, trésorier) au sein d’une association sur de sa commune.
Toutefois, cette situation conduit souvent à des délits de détournement de fond publics, de prise illégale d’intérêts, de favoritisme… etc.
Pour la moralisation de la vie politique, il est peut-être opportun de ne pas voter pour des listes comportant des candidats membres d'associations et pour ces derniers d'avoir l’éthique de ne pas se présenter...